Depuis la décision du 24 avril 2013 de la Cour de cassation, la FIECI CFE CGC n’a eu de cesse de répéter l’importance et l’urgence de renégocier l’article 4 relatif au forfait jours. C’est maintenant chose faite. En effet, le 1er avril 2014 au matin, la FIECI CFE-CGC, la CFDT ainsi que les deux fédérations patronales de la branche, ont signé un avenant de révision, mettant un terme aux négociations ouvertes en septembre 2013. La FIECI CFE-CGC se félicite de la signature de cet avenant qui, d’une part, atteint l’objectif fixé de sécuriser le dispositif du forfait jours au regard des nombreuses préconisations de la Cour de cassation en matière de sécurité et protection de la santé des travailleurs, et qui, d’autre part, apporte de nombreuses avancées positives pour les salariés en comparaison aux dispositions jusqu’ici applicables. Parmi ces avancées, à la lecture de l’accord, on peut citer notamment:
Afin de donner une véritable effectivité à cet avenant, et compte tenu de l’importance que revêt la protection de la santé et de la sécurité des salariés soumis à ces modalités particulières, les partenaires sociaux ont souhaité instaurer, dans le chapitre 2 de l’avenant, des dispositions visant à rendre certains articles impératifs. Cette impérativité se traduira dans les faits par l’impossibilité dans un accord d’entreprise ou d’établissement, portant sur les forfaits jours de déroger aux dispositions conventionnelles, dites impératives. Toutefois, avant son application, les entreprises et leurs salariés, pour bénéficier de ces avancées doivent attendre l’extension du texte par l’Administration. Le sort de cet avenant volontairement innovant et sécurisant dans son contenu, notamment pour ce qui concerne la sécurité et la santé des personnes, répondant aux évolutions et attentes de la Cour de cassation, ne dépend donc plus de ses signataires. Michel de Laforce |